Soraliens, Zemmouriens et Tisserandiens
Présomptueux de ma part de me mettre dans le même titre que ces deux célébrités qui se sont fait connaître pour leur vision originale de la société très agressive avec la Bienpensance. Mais si je le fais ce n'est pas pour me comparer à eux en réputation mais en analyste de la société française et de son rapport avec la banlieue.
Campagne, Banlieues, Poubelles
Petite leçon d'histoire des banlieues parisiennes, dont le modèle s'est exporté dans toute la France passées les années 50. Ce qui n'était qu'une campagne relativement éloignée de Paris encore à la fin du Second Empire a été redessinée en grand centre industriel et résidentiel pour répondre à l'industrialisation immense que Paris elle-même ne pouvait plus supporter seule. L'agrandissement de la capitale ajoutée à la volonté de préserver son statut de ville de luxe, de plus belle ville d'Europe, a poussé le gouvernement à non seulement agrandir les limites administratives de Paris, mais surtout d'urbaniser la banlieue, d'installer les industries et les quartiers résidentiels des ouvriers qui allaient y travailler hors Paris, pour pouvoir garder une industrie forte dans la région tout en tenant Paris comme une ville de notables et de gens riches. La banlieue comme Paris n'ont fait que s'agrandir, se peupler et s'industrialiser de plus en plus jusqu'aux années 1960, ou la désindustrialisation commença son travail de sape, là où la baisse(relative)de la demande commença à faire du chômage de masse et à faire fermer usine après usine. Le remplacement assez brutal de la société d'industrie par la société de services chamboula le marché du travail, et entre autres raisons, poussa le patronat de l'époque à aller chercher des travailleurs dans l'ex-Empire Français, des francophones qui acceptaient alors de travailler pour beaucoup moins cher que leurs collègues français. C'est à la fois pour faire pression aux salaires quand le marché est tombé en difficulté et pour éviter que le coup ne retombe sur les entreprises que l'immigration de travail a commencé à cette époque. Eventuellement, la banlieue qui était ainsi
merci à Tribune
s'est progressivement transformée, pas avec la seule immigration de travail qui n'amenait que quelques centaines de milliers de travailleurs dans un pays en chômage, mais avec la phase suivante, décidée par Valéry Giscard d'Estaing, toujours à la demande du patronat, qui fut l'immigration de masse, de peuplement et toujours de travail(toujours pour faire pression aux salaires). Dès les débuts du regroupement familial pour les immigrés en 1975, on estime qu'environ 100 000 immigrés sont arrivés légalement en France(95% d'entre eux venaient de l'ex-Empire, d'Espagne ou du Portugal)et environ 150 000 clandestinement. Les problèmes que ces immigrés allaient apporter à la banlieue où le gouvernement les installa deviendraient à terme beaucoup plus graves que ceux connus lors des périodes de chômage massif, comme on en avait déjà connues en France.
Dès 1981 et l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, la police, et les citoyens français de souche comme français assimilés d'autres immigrations, se rendirent compte que tous les immigrés ne venaient pas avec la fleur au fusil et l'intention de travailler dur. Des gens aux intentions moins nobles et aux financements moins légaux arrivèrent. Des clans familiaux s'installèrent. La délinquance des jeunes immigrés, du Maghreb surtout, devint vite largement supérieure en proportion à celle des jeunes de plus ancienne souche. La drogue, cannabis avant toute autre, commença à affluer en banlieue alors que l'on en trouvait que dans certains quartiers de Paris auparavant. La délinquance de masse commença à se faire voir, non pas celle de quelques ados mal élevés qui se lançaient dans des rapines et des crimes de bas étage pour se faire un peu d'argent, mais celle ou la délinquance devait devenir normalité, ou voler, piller et se faire de l'argent facile n'était pas mal ou répréhensible, mais simplement une façon de se faire de l'argent comme une autre(mais qui payait mieux que de travailler). Combien de délinquants pour combien de jeunes honnêtes? Je dois dire que je n'en sais rien. Personne à l'époque n'a pensé à faire des quotas, et aujourd'hui ce serait impossible à faire. Mais la proportion très largement supérieure de délinquants des immigrés et des arabes particulièrement colla à la peau des basanés si lourdement qu'on les refusa dans les entreprises(exceptées celles du bâtiment ou de l'industrie lourde), et que la société française tenta de s'en débarrasser en les collant dans des HLM de plus en plus remplis d'immigrés pour éviter qu'ils aient trop de contacts avec des français ailleurs, et en les placardisant généralement: en leur interdisant par exemple l'entrée aux boîtes de nuit, qui voulaient garder une clientèle riche et ne voulaient pas prendre le risque de laisser rentrer d'éventuels délinquants. Ca n'a pas été le choix de l'état, mais bien celui de la société française d'elle-même, qui n'a pas voulu avaler cet apport d'immigrés trop potentiellement criminels.
La police aussi prévint rapidement le gouvernement socialiste que les problèmes de délinquance forte et de re-criminalisation de quartiers calmes où beaucoup d'immigrés étaient venus allaient sortir de leur contrôle et qu'il fallait agir au plus vite pour réinstaurer l'ordre de l'état dans ces banlieues. La réponse de Mittrand fut, en filigrane: non. Sortez vos policiers de ces banlieues, n'en laissez que pour tenir les grosses artères(avenues, places, mairies, alentours de commissariats)et faites en sorte qu'on ne parle pas trop de la délinquance qui monte, c'est mauvais pour notre réputation, et cela nous forcera peut-être à arrêter l'immigration. Il faut comprendre que Mittrand n'avait pas trop intérêt à se mettre le CNPF, MEDEF de l'époque, à dos. Il eut devant lui le choix d'écouter la police ou d'écouter le patronat et choisit le second. Le début de la séparation définitive entre la France et la banlieue se place là selon moi, quand l'état lui-même décida de lâcher l'affaire et de laisser la pourriture s'installer.
Deux ans après l'élection de Mittrand, les arabes de France, excédés d'être des sous-citoyens écrasés par ce qu'ils croyaient être du racisme mais n'était que leur réputation de délinquants obligatoires, partirent en marche pour Paris avec l'idée de faire connaître leur mécontentement. La marche des beurs fit comprendre au gouvernement socialiste que la situation d'écrasement des arabes et des noirs ne tiendrait pas plus longtemps, et qu'il fallait inventer un moyen de contrôler autrement ces immigrés.
SOS-Racisme fut créé, à l'instigation de Julien Dray pour le compte du Parti Socialiste, créant la seconde moitié de la Bienpensance toujours au pouvoir. L'idée était de lancer un mouvement qui parlerait au nom des basanés, qui dirait aux basanés quoi faire pour être acceptés, mais qui serait contrôlé par le PS, qui n'avait pas spécialement l'intention d'offrir aux arabes et noirs une chance à l'assimilation culturelle qui leur était(et leur est toujours!) nécéssaire pour être effectivement acceptés comme des citoyens français égaux des autres. L'idée fonctionna. L'officine du PS fit son travail, calma les ardeurs de rébellion en banlieue et lança des campagnes de propagande pour tenter de changer la société française. Je reviendrai sur les effets réels de l'antiracisme plus tard.
L'immigration continua sur sa lancée, avec la placardisation en banlieue de tous les immigrés, le retrait de l'ordre étatique et la prise de pouvoir de plus en plus forte de la criminalité trans-Médittérrannéene(surtout pour la drogue), et les campagnes de propagande antiracistes gardaient le reste de la France hors du droit à la parole, exception faite du FN, qui a pu goûter à pleines dents ce qui se passait quand on s'opposait à l'antiracisme.
A la fin des années 80, une nouvelle donnée entra dans la vie de la banlieue, venue droit d'Harlem aux Etats-Unis: le rap. Promulgant la violence, les clans, la défense du quartier(territoire conquis, pourrais-je dire), la haine de l'ordre policier et étatique, cette musique et la sous-culture qui l'accompagnait allait faire des ravages en banlieue, et allait confirmer définitivement la délinquan-tisation(d'accord c'est horrible comme néologisme mais je n'en ai pas d'autre) de l'ensemble de la banlieue, confirmant le retrait de plus en plus fort d'une police et d'un ordre qui n'avaient plus alors à combattre seulement des délinquants très nombreux et des petites mafias partout, mais aussi des quartiers entiers remplis de délinquants-que la presse appelle encore hypocritement"jeunes"-éduqués au rap, qui voulaient les casser pour être des salauds oppresseurs de la pauvre jeunesse de banlieue qui n'avait rien fait de mal(l'antiracisme et des types comme Jack Lang ont fait énormément pour raser toute conscience morale chez ces jeunes rappeux).
L'ensemble de ces trois choses, retrait de l'état, antiracisme perpétué quand la droite est retournée au pouvoir et rap ont fait la banlieue d'aujourd'hui, devenue immense usine à haine, bêtise, mépris de tout sauf du narcissisme de chacun et surtout incapable de comprendre comment elle en est arrivée là, ou comment en sortir. La banlieue fut champs, elle devint banlieue, puis elle devint poubelle, là où l'état rejette tout ce dont il ne veut pas.
Ce dont la France ne veut pas
Soral le subversif, Zemmour l'étatiste, et moi le sociologue
Alain Soral a fait le choix de tenter la réconciliation nationale entre les banlieusards et la Nation(et l'état, ce qu'il me semble omettre à son avantage parfois). C'est tactiquement intelligent, oui. Mais sociologiquement impossible. L'idée soralienne est que le temps de l'obéissance à l'antiracisme passé, les banlieusards voudront essayer de se sortir de leur merde par un réattachement à la France française, ni arabisée ni trop américanisée comme c'est le cas en banlieue depuis les débuts du rap, avec l'idée de faire atteindre la respectabilité désirée par les arabes et noirs de banlieue qu'ils n'ont pas eu il y a trente ans à ceux qui voudont bien comprendre que leur intérêt est plus en France qu'au Maghreb. Bien que ce choix soit en apparence un choix gagnant pour les banlieusards et un choix pacifique et, je crois pouvoir dire, malin, pour les français nationalistes, patriotes ou simplement citoyens, c'est un choix voué à l'échec. Soral, bien sûr, récupérera des arabes et des noirs de banlieue, athées, musulmans, pratiquants ou pas, éclairés ou simplement dirigés chez lui, volontaires pour travailler dur et s'assimiler ou à la rigueur s'intégrer, ou incapables mais prêts à simplement obéir à celui qui propose une porte de sortie pour cette situation.
Zemmour lui, voit les choses comme un homme cultivé par Napoléon et la puissance d'état française, se dit à juste titre que la banlieue ne sera redomptée que par la force des armes, que l'immigration de masse renversera la majorité blanche de ce pays et que les arabes racistes, car oui ils le sont bien plus que les blancs, prendront le pouvoir pour eux-mêmes et écraseront la minorité blanche comme les socialistes les ont autrefois écrasés dans les banlieues(et je ne parle même pas des algériens qui voient toujours la France et l'Algérie en guerre même quand ils vivent chez nous!). Il a raison dans tous les cas, l'arabisation de la France la détruira sans aucun doute si nous restons dans le schéma sociologique actuel, et le pouvoir de l'état qui a quitté la banlieue il y vingt ans et plus ne reviendra pas en douceur, il devra s'imposer par la force.
Moi je me situe dans une analyse complète de la situation, en tant que banlieusard qui connaît bien les racailles, les citoyens honnêtes de banlieue blancs, arabes et noirs qui veulent vivre comme des français, et les blancs, noirs et arabes qui veulent vivre comme en Algérie(par exemple).
Je dis que les deux ont raison, mais que les deux arrêtent l'analyse là où ça commence à les gêner: Soral, qui n'est même pas pour une assimilation complète mais une résurrection d'un pouvoir organisé en banlieue qu'il espère musulman(il a parlé de réislamisation), capable de communiquer avec le reste de la France en vue d'une réunification, tente le pari de l'intégration dans une seule société. Or briser une société en deux cultures, c'est tout simplement créer deux sociétés, la société multiculturelle n'existe pas et ne peut pas exister tant que les humains sont humains. Il est impossible de faire s'entendre des personnes aux coutumes, principes et idées différentes, et c'est cela, la différence culturelle. Le multiculturalisme n'est pas un échec, c'est un mensonge, jamais société ne peut vivre sur deux cultures différentes, ou alors elle devient deux sociétés. Soral tente la réconciliation avec ce dont on s'est débarrassé avec l'Empire pour ne pas voir la France détruite par son poids, il veut réunir la culture arabo-musulmane et africaine, écrasée en réalité de sous-culture américaine, avec la culture française. La France ne peut supporter aucune des trois, l'américanisation nous tue et le monde arabe et l'Afrique ex-française n'ont rien à voir avec la France d'origine chrétienne, gréco-latine et peuplée de blancs comme l'avait définie De Gaulle. Soral tente une opération de chirurgie en banlieue, mais il laisse la plaie ouverte après avoir réparé le cerveau. Son plan est voué à l'échec. Même s'il redemandait une assimilation totale, il se trouverait face à un os: peu d'immigrés ont envie de cela, ceux qui le veulent l'ont déjà fait et les autres ne le feront pas de leur propre volonté, mais quand l'état l'exigera.
Dans son cas, Eric Zemmour imagine que la banlieue est composée de gens qui au fond ne seront jamais français totalement parce que jamais de souche caucasienne(blancs) et sont à jamais collés à se mettre plutôt avec d'autres arabes ou noirs que de s'assimiler à la culture française, ce qui ne les rendrait ni plus ni moins français que Gaston Monnerville. Zemmour ne se base pas sur des critères racistes ou racialistes mais il a une analyse basée sur sa vision lointaine de la situation, pour lui arabes et noirs sont condamnés à être les sujets de l'antiracisme et s'assimiler est la mort pour eux, vision des choses qui équivaut à une déclaration de guerre envers la France pour lui, et pour moi aussi. Ce que Zemmour ignore, c'est que l'assimilation, même traficotée par le gouvernment socialiste et l'antiracisme, s'est faite quand même un peu, mais qu'elle s'est faite à la sous-culture américaine plutôt qu'à la culture française, que la grande majorité des immigrés de banlieue, surtout des immigrés et bien peu les fils d'immigrés, préfèreront être français plutôt qu'algériens, marocains ou autres, qu'ils se tourneront plutôt s'ils ont le choix entre les armes, l'expulsion ou l'assimilation, vers l'assimilation, et que la France et sa culture ne sont pas si faibles qu'elles empêcheraient une assimilation de masse. Il comprend l'enjeu et les problèmes, mais croit qu'il n'y a plus d'assimilation, c'est le seul point noir de l'analyse de Zemmour, alors que Soral rêve complètement un programme politique qui n'a aucune chance d'aboutir. Pour Zemmour, la seule menace qui pèse sur la France est l'union de la non-assimilation et d'une immigration qui a déjà atteint plus de 9 millions de personnes, et son analyse serait parfaite si ce n'était pour l'assimilation qui se fait encore un peu.
Mon analyse est la suivante: puisque neuf millions d'immigrés c'est déjà largement au-dessus de ce qu'on pouvait se permettre pour assimiler correctement, (j'estime qu'en une génération(vingt ans), on peut assimiler en France moins d'1,5 millions de personnes sans rencontrer de graves problèmes, quels que soient les origines des immigrés) puisque notre chiffre est bien trop gros, il y a trois solutions pour régler les étrangers internes en France:
-L'assimiliation dure: on ouvre des écoles spéciales pour immigrés, on leur apprend comment fonctionne la France, pourquoi l'état ne peut pas se permettre de payer des allocations à tout le monde, pourquoi il faut bien apprendre la langue française et se comporter poliment, pourquoi il faut bosser dur à l'école, obéir aux profs, à la police, à la justice et à l'état, bref, leur apprendre comment être de bons citoyens français propres sur eux, à la méthode dure, avec l'autorité du prof à l'ancienne qui forcera tous les étrangers à respecter l'autorité dès le début(et bien sûr, interdiction du rap et autres saletés, démonstration de force de l'institution sur les élèves désobéissants-pas les idiots, juste les rebelles-etc...une école dure pour former des jeunes bien élevés, qui seraient peut-être capables d'égaler ou de dépasser les français de souche en une génération). Vous m'arguerez que c'est bien pire que l'école nationale et que la France telle qu'elle est depuis mais-chfais-cque-jveux, ah pardon mai 68, n'acceptera jamais ça. Et vous avez raison.
-L'assimilation douce: On cherche-et on trouvera, ça existe ici et là-des exemples de gens bien assimilés et capables pour donner l'exemple et dire aux immigrés: voilà, vous devrez tous devenir comme ça si vous voulez être bien vus! Autrement dit, on refait le travail des antiracistes à l'envers: eux allaient en banlieue dire aux arabes et aux noirs "gardez vos différences, ça n'est pas grave, ne vous francisez pas ce serait une perte", ils allaient gueuler sur le français qui voulait vivre en France et pas vivre en Algérie, en le traitant de beauf, en le traitant de raciste, de nazi, d'électeur frontiste, en lui disant qu'il était la honte du pays pour ne pas être un bon antiraciste comme eux, ce qui n'a fait en réalité que stimuler le racisme antifrançais en banlieue et a contribué à séparer encore plus la société française et sa poubelle. Nous ici, nous allons remettre le bon travailleur respectueux de la loi, bien élevé et poli en exemple, et détruire les mensonges des antiracistes. Mais, vous m'arguerez, ça ne marchera pas, il faudra encore vingt ans avant que la tendance soit inversée, et cela ne suffirait de toute façon pas à retourner toute la banlieue dans le bon sens. Et vous avez raison.
-L'expulsion de masse: on prend dans les fiches de l'éducation nationale et du Ministère du Travail les noms des familles aux allocations depuis des années, on les vire, ceux dont les enfants sont des délinquants notoires, on les vire. On peut recommencer le processus avec ceux qui sont passés en prison, aussi, et avec toutes les catégories, du grand bandit à la racaille de base, du pire au moins pire, jusqu'à ce qu'on en ait viré assez. Mais la France de mais-chfais-cque-jveux ne l'acceptera pas, le patronat ne l'acceptera pas, et les politiciens bienpensants, même s'il est évident qu'il faudra briser la Bienpensance avant tout cela, toutes ces forces politiques n'accepteront pas cela.
Aucune de mes solutions ne fonctionneront parfaitement et immédiatement, il faudra que ça casse ou que ça patiente, mais je n'ai rien de miraculeux, et Zemmour ou Soral non plus. Pour être parfaitement honnête, je pense qu'un peu des trois seront nécéssaires.
Soral voit les gens à accepter, Zemmour les gens à rejeter. Voilà ce que moi je vois pour les deux. Soral ne fait que dire une évidence, les arabes et les noirs peuvent vivre en France sous d'autres critères et avec d'autres efforts à faire que ce que l'antiracisme à demandé.
Soral n'a pas tort, mais il s'imagine que la raison triomphe. Or la raison, d'une ne triomphe pas, c'est la force qui triomphe, de deux ne sera pas forcément celle qu'il croit. Enormément de banlieusards préfèreront être dans la France pourrie de l'antiracisme que dans la France nationaliste honnête. Voilà toute l'erreur de son calcul. Zemmour lui, se rendra éventuellement compte que le destin des immigrés en France n'est pas de détruire Rome à Paris ou de se faire massacrer, mais de trouver leur place après que l'état, avec le concours de ceux qui ne voudront pas mourir ou être expulsés, ait exterminé la vermine.
Toutefois j'ai écrit ce papier à la demande d'un Soralien qui me disait que j'étais ridicule de parler de guerre civile. Je ne retire rien de ce que j'ai dit, la guerre civile est notre avenir, sociologiquement c'est inéluctable. Pour la même raison que celle que Soral veut ouvrir son mouvement aux immigrés banlieusards: il veut réconcilier des étrangers internes et les français. Mais il se trouve que les arabes prêts à comprendre que leur intérêt est en France plus qu'en Algérie dans le 93 n'ont pas besoin de Soral pour comprendre cela. Soral fait du travail de garde-chiourme, il prévient à la porte d'entrée de la France que les arabes et noirs qui veulent rentrer, s'ils sont prêts à tel et tel effort, peuvent venir. C'est bien, mais ça n'est que du travail de gardien, ça n'est pas une solution politique! Les gens qui veulent cela comprendront très bien, s'ils n'ont déjà compris, combien leur intérêts seront mieux servis avec la France nationaliste qu'avec ce que l'antiracisme a produit. En revanche, pour ceux qui refuseront de rejeter toute l'idéologie antiraciste antifrançaise , il faudra comprendre que ces gens-là continueront de suivre et de servir de caution aux antiracistes et qu'il perpétueront non seulement la propagande mais surtout l'idée que vivre en France sans agir comme le veulent les français, en se comportant comme des étrangers internes est possible et souhaitable.
Tous les arabes et les noirs, et même des blancs, ne pourront pas vivre en France; Tous ces enfants de l'antiracisme qui refuseront de reconnaître le devoir des citoyens d'obéir à l'état et à ses règles, tous ces amoureux de rap qui voient "l'autre", celui d'un autre quartier, comme un ennemi, tous ces gens qui sont amis, voisins, compréhensifs des idées de ces enfants de l'antiracisme et du rap, ça fait combien?
Des milliers? Des dizaines de milliers? Des millions? Un pan entier de la société française, sa totalité? Toutes ces racailles qui n'ont vécu que pour haïr, profiter et agresser, tous ces résultats écervelés de l'antiracisme et de la Bienpensance, que l'on peut trouver dans toutes les classes sociales, toute cette pourriture qui s'est socialisée, en banlieue et en France, c'est combien, tous ces gens que l'on ne pourra ni assimiler ni intégrer ni même rendre simplement sociables? C'est combien de racailles qui devront se retrouver face aux nouveaux critères d'acceptation pour la respectabilité en France, et qui refuseront d'entrer dans la légalité et d'arrêter de trafiquer? C'est combien de dizaines de milliers de gens qui seront parfaitement incapables de devenir de bons français, et qui resteront des boulets, violents, agressifs et insolubles dans la société?
Combien, qui sont en conflit total avec la France et seront hyper-agressifs quand la police et l'ordre de l'état retournera dans leurs quartiers? Combien, en mot, que l'on devra faire exterminer jusqu'au dernier, puisque la plupart d'entre eux sont français de carte d'identité et ne pourront même pas être expulsés?
Et derrière ces (je pense) dizaines de milliers qu'il faudra massacrer, avec l'armée, la police et peut-être même l'aviation, combien de centaines de milliers de français soixante-huitardisés iront au-devant de l'état pour exiger que les racailles vivent et soient assimilées, autrement dit demander l'impossible? Le gouvernment, qu'il soit populaire après une révolution, nationaliste ou pas, s'il veut garder son autorité, DEVRA faire taire ces manifestants et opposants.
Et si nous avons devant nous des dizaines de milliers de racailles à exterminer, des centaines de milliers de personnes pour les défendre, des partis politiques bienpensants pour aider à les défendre, et un gouvernement qui fera un massacre sur le territoire français et instaurera une dictature pour survivre face à la réaction civile, comment dois-je appeler cela, si ce n'est guerre civile? La France, c'est certain, ne part pas dans une guerre raciale. Mais elle tuera et combattra sur son territoire. Même s'il n'y a aucune chance que les racailles gagnent contre l'état, il faut imaginer les conséquences en France et à l'étranger. Ce sera de l'impact d'une guerre civile.
Si vous avez des critiques ou des points noirs à me montrer, ne vous retenez pas dans les commentaires, je corrigerai.
Louis D. Tisserand