Les règles de l'UMPS

Publié le par LDT

C'est vrai que la base idéologique qui fait l'UMPS, la Bienpensance, est relativement suffisante pour que l'on puisse voir un parti unique au pouvoir. Sans même avoir d'accord secrets, d'alliances cachées ou d'objectifs communs, on peut voir un seul et même parti, aux mêmes intérêts, au pouvoir. Mais parfois, lors des Grands Dangers qui Rapellent les Heures les Plus Sombres de Notre Histoire(GDRHPSNH, en englische Good Dangers Rightfully Helping us Put Shit oN their Heads), comme en 2002 quand un non-membre de l'UMPS a pu s'approcher du pouvoir, il faut aller plus loin que la collusion idéologique, il faut s'allier ouvertement. C'est parce que cette alliance tacite existe entre les deux au nom du maintien au pouvoir d'au moins un des deux, que l'on peut avoir un Valls au PS alors qu'il travaille ouvertement pour Sarkozy. C'est pour cela que les piques les plus violentes ne sont données de l'UMP au PS et inversion que quand ils sont au deuxième tour de la présidentielle. Avant, et on peut s'en souvenir facilement, c'est l'UDF(ou Modem33K), le FN, ou éventuellement le PDG(mais qu'est-ce qu'ils ont dans ce pays à nommer leur partis comme ça, c'est un cancer?) qui doivent passer à la casserole. L'UDF d'avant premier tour en 2007 était un exemple parfait: les deux de l'UMPS se sont alliés pour le frapper de la gauche et de la droite. Mais d'autres exemples peuvent être trouvés, depuis que Chirac après 88 a tourné le dos au FN pour de bon et s'est contenté de garder le duo RPR-PS et assimilés en place.

Donc voilà quelques règles absolues pour comprendre les décisions obligatoires que feront les gens de l'UMPS en cas de danger politique:

1- Avant toute chose, l'Europe doit rester une priorité pour la France. Sachant que l'Europe est l'instrument qui permet la mondialisation néolibérale, le coeur de leur idéologie est préservé par l'attachement à l'Europe. Quiconque s'oppose à l'Europe aura droit à la tempête médiatique*.

2- Le PS est le parti ennemi de l'UMP. L'UMP est le parti ennemi du PS. Les autres sont des partis-additionnés à l'un ou l'autre, trop petits pour les pousser à quoi que ce soit. Une formation politique non accolée à l'un ou l'autre qui risquerait de prendre le pouvoir risquerait de détruire tout ce que les deux ont fait, et il est normal en France Bienpensante de considérer que tout est passé et archaïque excepté ce qu'ont fait PS, RPR et UMP. C'est un devoir journalistique de dire tout le mal que fera un parti politique qui ne serait pas de l'UMPS, et les politiciens et journalistes réunis peuvent y aller à coeur joie pour détruire cet ennemi qui menace la République même(la république n'accepte pas de fascistes ou d'archaïques au pouvoir. Voyez Tempête médiatique pour des précisions).

3- Le PS et l'UMP veulent gagner chacun de leur côté, mais ils ne peuvent désobéir à la Bienpensance pour cela. Des alliances avec des gens réellement de gauche socialiste(PDG, PC) ou réellement de droite(FN) sont interdites. Elles gêneraient la bonne marche de la France Nouvelle, pure de toute dissidence anti-européenne et mondialiste et immaculée de ne serait-ce qu'une seule idéologie non-Bienpensante. De telles choses doivent disparaître de la politique française, et c'est quasiment criminel de penser de façon non-Bienpensante.

4- Le premier devoir de quiconque fait partie de l'UMPS, dans la frange UMP ou la frange PS, est de servir l'intérêt du parti. A l'UMP, l'intérêt du Parti est défini par les grosses têtes qui sont toutes d'accord(celles qui ne sont pas d'accord, comme feu Monsieur Séguin qui ne mangeait pas les salades européistes, sont expulsés du pouvoir car la majorité des grosses têtes le demandent) pour dire que l'Europe est un devoir, la faiblesse d'état un atout et le libéralisme le seul et unique Avenir. Au PS, les grosses têtes sont toutes d'accord pour la même chose mais n'ont pas besoin de forcer chacun à servir le Parti: il leur suffit de dire "le socialisme est la paix, la paix c'est l'Europe, le socialisme c'est le libéralisme, le socialisme c'est le rejet de valeurs morales" et les socialistes, bien sûrs très désireux d'être de bons socialistes, obéissants et respectueux du Bien et du Mal, suivent le mouvement. Les socialistes non-obéissants eux cherchent à faire bouger le Parti, échouent car ils restent une minorité, puis le quittent pour former le PDG. Suivez mon regard...

5- Si une personne au sein de l'UMPS tente d'agir contre la ligne du Parti unifié, en combattant ouvertement la Bienpensance sur un point(racailles à l'UMP par exemple) ou un autre(libéralisme au PS par exemple), il doit être considéré comme un traître et les partis doivent l'exclure pour "trahison" ou s'assurer qu'il soit aussi mal famé dans le parti que Le Pen dans les médias Bienpensants.

6- Les journalistes sont là pour assurer à ce que les Bons partis ne soient pas mis en danger. Parce que professionnellement c'est agréable de n'avoir que deux partis sérieux(pas la peine d'apprendre de nouvelles têtes ce sont toujours les mêmes), parce qu'ils ne veulent pas soutenir des.......(voyez tempête médiatique pour les insultes) ......, parce qu'ils estiment réellement devoir défendre la France qui se mondialise depuis trente ans et pour cela défendre l'UMPS, parce qu'ils sont simplements Bienpensants et heureux de voir cette coalition se perpétuer...et tout un tas de petites raisons qui au fond les font défendre l'UMPS plutôt que de le laisser en difficulté quand difficulté il y a. Des fonctionnaires ou des syndicalistes peuvent être dans le même cas, à vouloir préserver des gens avec qui ils sont habitués. Avec tous ces soutiens, le pouvoir de l'UMPS ne peut être vaincu, excepté par une formation politique qui aurait la puissance de vaincre ET l'UMPS et les Médias Bienpensants ET leurs soutiens. Ils peuvent se la couler douce(attention c'est encore de la musique étatsunienne...comme française je n'ai pas grand-chose!)...excepté si tous les francophiles, nationalistes qui veulent une France française arrivent à s'unir. Il y a du travail.

Alain Madelin avait d'après l'intéréssé passé ce conseil à Eric Zemmour: "En politique, quand on ne comprend pas ce qui se passe et qu'on hésite entre le machiavélisme et la connerie, il faut toujours choisir la connerie". Je confirme, et ajouterais, "et une succession de conneries dont personne ne veut prendre la responsabilité amène au machiavélisme".

Louis D. Tisserand

 

Tempête médiatique: passage temporaire d'un orage marron qui pleut de la merde liquide sur celui qui a offensé les médias ou politiciens Bienpensants. Les merdes se nomment racisme, archaïsme, folie, aveuglémie, fascisme, xénophobie(c'était un devoir d'être xénophobe c'est devenu un acte de barbarie), dérapage, crime, horreur et autres joyeux souhaits de bonheur...

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